SAMUEL BUCKMAN ET MICHEL COUTURIER – LA CITTÀ IDEALE

LA CITTÀ IDEALE

Vernissage et drink le vendredi 31/10 de 18h à 21h

Ensuite, visite sur rendez-vous : info@ete78.com

 

Après un solo (Vincen Beeckman),  des collectionneurs (3 Collectionneurs, autrement), une galerie nomade (Rubicon, Irlande), nous organisons l’exposition d’un duo d’artistes : Samuel Buckman et Michel Couturier.

Un duo particulier : les deux artistes ne se connaissaient pas et n’avaient dès lors jamais travaillé ensemble avant que nous leur proposions de collaborer pour un projet commun à l’Eté 78.

L’idée de les rassembler est née de la connaissance de leurs travaux individuels qui, tout en utilisant des médiums et des chemins de traverse différents, touchent à des préoccupations  contemporaines complémentaires voire communes : Comment regarder le monde qui nous entoure ? Comment regarder un objet ? Quel point de vue le spectateur peut-il adopter ?

Le lieu d’exposition est abordé comme un petit morceau de ville, une partie de celle-ci, un espace libre de réflexion et de méditation. Au travers d’une installation, d’objets collectés, de dessins, de vidéos, de lumière, de matériaux tels que l’or, l’argent les deux artistes nous plongent dans un monde particulier, intérieur mais en lien avec l’extérieur.

Pendant les mois de préparation de cette exposition les deux artistes se sont trouvés de nombreux points d’entente, notamment du côté de la géométrie, de l’architecture, des matériaux, de la physique, de la collecte d’objets mais aussi du côté des sciences plus obscures, de l’alchimie, de la lumière, de l’ombre.

Michel Couturier : « Je m’attache particulièrement à ces objets, à la fois familiers et étranges, poteaux d’éclairage, antennes et les panneaux publicitaires qui poussent un peu partout comme une végétation qui viendrait concurrencer les arbres.  Au delà (ou en deçà) de leur fonction utilitaire ils ont une présence que je voudrais comprendre.  Quel est le sens de leur présence dans la ville ?  Sont-ce des signes laissés à déchiffrer ? »

Samuel Buckman : « L’installation-autel Amalgames ménage un espace de libre réflexion aux visiteurs qui se rassemblent autour d’elle et la protègent de l’enveloppe corporelle. Les objets, semble-t-il orphelins, ont été glanés amoureusement dans les rues de plusieurs villes… Des objets « démodés, fragmentés, inutilisables, presque incompréhensibles, pervers », comme l’écrivait André Breton, chinant dans le marché aux puces de Saint-Ouen, en quête de ces étranges préfigurations de Nadja… »

Le travail de ces deux artistes, séparément et ensemble, interpelle par l’apparent mélange des genres, des formes, des matériaux. On retrouve dans leur installation à l’Eté 78 des objets, des dessins, vidéos, sculptures, photos, des textes, de la peinture. La poésie et le « langage commun » qui se dégagent  nous sensibilisent au monde direct qui nous entoure, le monde dans lequel nous vivons tous les jours et que, parfois, nous ne voyons plus. Un peu à l’image d’un rébus, ils interrogent notre rapport au monde, à la vie.

Ce sont deux flâneurs-récolteurs qui nous permettent, avec poésie, de questionner notre quotidien et de le voir « autrement ».

http://www.agendamagazine.be/en/blog/les-fl-neurs-patent-s#.VGdXg98BIl4.gmail

Samuel Buckman est français, né en 1972, et vit à Valenciennes. Depuis 2005, il fait parti du collectif d’artistes CLARA. Depuis 2013, il collabore avec des poètes, des écrivains et une danseuse. http://samuel-buckman.tumblr.com.

Michel Couturier est belge, né en 1957,  et vit à Bruxelles. Nous avions montré l’une de ses œuvres lors de « 3 Collectionneurs, autrement ». Il est représenté par la galerie Cerami à Charleroi.  www.michelcouturier.com.

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